
La visite de la délégation ministérielle malienne, débutée
mercredi, se poursuit dans la capitale russe. Le deuxième jour du séjour a été
marqué par la rencontre avec le directeur du département de la coopération
internationale et du développement de l’exportation des produits du Complexe
agronomique auprès du ministère russe de l’Agriculture.
Avec Maxime Markovitch,
entouré de ses collaborateurs, la délégation malienne, composée de quatre
membres du gouvernement, a eu des échanges sur les possibilités
d’approvisionnement de notre pays en blé.
Les ministres Abdoulaye Diop (Affaires étrangères et Coopération
internationale), Alousséni Sanou (Économie et Finances), Mme Dembélé Madina
Sissoko (Transports et Infrastructures) et Lamine Seydou Traoré (Mines, Énergie
et Eau) ont souligné la volonté du Mali de développer les échanges commerciaux
avec la Russie.
À l’image de l’acquisition de matériels dans le domaine
militaire, d’autres biens de consommation peuvent être obtenus par le Mali auprès
de la Russie. Par exemple, le partenaire russe est parfaitement capable de
satisfaire les besoins urgents du Mali en termes d’approvisionnement en blé. La diversification et le développement des échanges
commerciaux ouvrira de nouvelles perspectives pour la coopération entre le Mali
et la Russie.
Le commerce, l’agriculture, les mines, les hydrocarbures, les médias…
sont d’autres secteurs dans lesquels les deux parties pourraient développer des
opportunités mutuellement avantageuses. Aujourd’hui, le volume des échanges
commerciaux entre les deux pays est jugé insuffisant au regard de nos relations
diplomatiques aussi anciennes que cordiales.
Au cours des échanges d’hier, la partie malienne a insisté
sur la disponibilité du blé à des prix compétitifs. Le partenaire russe est
bien disposé à satisfaire les besoins du Mali et dans un délai très court.
Il
faut rappeler que la Russie est l’un des grands greniers à blé à l’échelle
mondiale. Le pays fournit déjà 140 pays en blé. C’est dire que le gouvernement
a frappé à la bonne porte. Après les discussions avec les ministres, les Russes
ont demandé une séance de travail avec les techniciens maliens pour préciser
les modalités pratiques des futures transactions.
À travers cette démarche, le gouvernement entend s’impliquer
directement dans l’approvisionnement correct et durable en produits de
consommation pour éviter les pénuries et la flambée des prix.
L’approvisionnement correct du pays en blé permet de rendre disponible la
farine qui est l’intrant principal dans la fabrication du pain. Nul n’ignore la
sensibilité du prix du pain. L’État est tenu d’y veiller comme du lait sur le
feu pour éviter une hausse incontrôlée de prix qui peut être source de remous
sociaux.
Envoyé spécial
B. TOURÉ
Brehima TOURE
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