Les officiels avec les lauréats
C’était en présence du directeur général de l’EMP-ABB, le colonel Souleymane Sangaré, des recteurs des universités publiques du Mali et de nombreux autres invités. Le premier stage a débuté le 6 mai pour une période de deux semaines et le second le 13 du même mois pour une durée d’une semaine.
D’un effectif de 50 stagiaires,
ces formations ont réuni des cadres et des jeunes venus du Mali et d’Afrique
issus de diverses couches socio-professionnelles que sont les universitaires,
les étudiants, les humanitaires, les agents des Forces de défense et de
sécurité et les membres de la société civile. Ces sessions de renforcement de
capacités avaient comme objectif commun et primaire l’appropriation par les
participants des concepts fondamentaux des opérations de paix des Nations unies
et des opérations de soutien à la paix de l’Union africaine (UA).
S’exprimant au nom des recteurs,
le premier responsable de l’Université des lettres et des sciences humaines de
Bamako (ULSHB) s’est dit persuadé que les 25 étudiants formés seront des futurs
cadres prêts à réaliser des missions internationales à l’image de Me Alioune
Blondin Bèye. Et Pr Idrissa Soïba Traoré de garantir que leurs étudiants
tireront le meilleur parti en ce qui concerne la formation, ajoutant que le
renforcement de capacités est le principe de base d’une meilleure appropriation
des missions internationales. Représentants des stagiaires,
Seydou Bamba et Aboubacar Dicko ont témoigné de la qualité exceptionnelle des
formations reçues leur permettant d’être des ambassadeurs de la paix.
Le secrétaire général du
ministère de la Défense et des Anciens combattants a relevé que les
connaissances et compétences acquises par les participants ne doivent pas
rester théoriques. «Que ce soit en tant que chercheurs, diplomates,
fonctionnaires internationaux ou acteurs de la société civile, vous avez un
rôle crucial à jouer», a précisé le général Sidiki Samaké. Pour lui, la paix
n’est pas seulement l’absence de guerre,
mais la présence de conditions favorables à une vie digne, juste et prospère
pour tous.
Face à des conflits armés ou à des tensions latentes, il a rappelé
l’importance du dialogue, de la compréhension mutuelle et de la coopération
internationale. «Rappelez-vous aussi de l’impact dévastateur des mines, les
blessures, voire les décès causés chez les civils et les entraves au
développement économique en empêchant l’accès aux zones agricoles ou
industrielles», a insisté le secrétaire général du ministère en charge de la
Défense. L’autre temps fort de cette
cérémonie a été la remise des certificats aux stagiaires et aux formateurs
Massa SIDIBE
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.