
Le Mali a rendu hommage, hier, au père de l’Indépendance,
feu le président Modibo Keïta, décédé le 16 mai 1977, il y a exactement 47 ans.
Au nom du président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, le Premier
ministre, Choguel Kokalla Maïga, accompagné par une forte délégation
ministérielle, a procédé hier au dépôt d’une gerbe de fleurs sur la tombe de
l’illustre disparu, au cimetière de Hamdallaye.
La cérémonie a enregistré la présence des membres du
gouvernement dont le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale
et de la Décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, son collègue de la
Refondation de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Ibrahim
Ikassa Maïga. C’était en présence des membres des familles politiques et
biologiques du feu Modibo Keïta et de nombreux autres invités.
Après le dépôt de la gerbe de fleurs sur la tombe, sous
la sonnerie aux morts, le chef du gouvernement a, d’abord, affirmé être venu
représenter le président de la Transition, pour montrer le «haut niveau» de considération
que le Mali a pour cet événement. Pour Dr Choguel Kokalla Maïga, le président
Modibo Keïta, au-delà des polémiques politiques, incarne l’indépendance et la
souveraineté du Mali.
Il a signalé que l’indépendance et la souveraineté sont
des notions qui évoluent au fil de l’histoire, estimant que chacun, suivant ses
opinions politiques, peut avoir des approches différentes. Mais, précisera le
Premier ministre, ce qui est immuable, c’est que si le Mali est indépendant
aujourd’hui, c’est grâce aux pères fondateurs qui avaient à leur tête, le
président Modibo Keïta. Il a témoigné que «nous ne nous sommes pas de ces pays
où on est en train de faire des manifestations pour avoir l’indépendance».
Pour le Premier ministre, cet élément transcende tout ce qui
viendra après et de ce que les générations actuelles et futures doivent
retenir, c’est qu’aujourd’hui, ils ne sont sur le joug de personne grâce à
Dieu, à notre peuple mais aussi grâce aux fils que le destin a mis à ces
postes-là à un moment donné de notre histoire. «Je pense que c’est l’élément le
plus important», a fait savoir Dr Choguel Kokalla Maïga, soulignant que ce qui
n’est pas discutable, c’est ce qui transcende toute autre considération au
Mali.
À ce titre, le chef du gouvernement a rendu hommage au premier chef
d’État de la République du Mali, à ses compagnons, à ses illustres devanciers
mais aussi à l’ensemble des Maliens qui doivent se reconnaître dans le jour de
la proclamation de l’indépendance de notre pays, le 22 septembre 1960, qui est indissociable
du nom du président Modibo Keïta.
Souleymane SIDIBE
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