
Les ministres des Affaires étrangères et chefs de délégations qui ont participé aux travaux de la conférence sont, entre autres, ceux de la République d’Angola, du Burkina-Faso, du Centrafrique, du Gabon, de la Guinée, de la Libye, du Mali, de Namibie, de Tanzanie et du Togo.
L’initiative de lancement de l’APA est de la République togolaise. Elle permettra de fédérer les Nations africaines qui sont convaincues des idéaux du panafricanisme et déterminées à œuvrer pour une Afrique décomplexée, politiquement forte, non-alignée, indépendante. Aussi d’agir de façon souveraine sur la scène internationale.
La tenue de cette première conférence ministérielle a été l’occasion d’échanger sur les enjeux et les défis actuels de l’Afrique dans un monde en pleine transformation et recomposition où le continent entend s’affirmer comme un pôle de pouvoir et une actrice majeure sur la scène internationale.
Selon les conclusions des travaux, publiées dans un communiqué le 03 mai, les ministres ont déploré la sous-représentativité de l’Afrique dans les institutions multilatérales de gouvernance mondiale en commençant par les Nations Unies. Ils ont souligné qu’il est aujourd’hui inacceptable que l’Afrique, qui rassemble à elle seule quasiment 28% des États membres des Nations Unies, n’ait pas de représentant permanent disposant de droit de véto au Conseil de sécurité. Sur ce, les ministres ont demandé l’attribution à l’Afrique de deux sièges de membre permanent avec tous les privilèges y compris le droit de veto. Ainsi que de cinq sièges de membre non-permanent au Conseil de sécurité.
Les chefs de délégations ont relevé les différents leviers dont disposent l’Afrique et ses pays qui peuvent être mobilisés dans la volonté du continent d’exercer au mieux sa souveraineté sur la scène internationale. Ils ont notamment identifié le potentiel économique du continent comme un outil d’affirmation de sa souveraineté sur la scène internationale.
Les ministres ont également insisté sur la nécessité pour les Nations africaines de concilier, dans l’intérêt du continent et de tous, leurs impératifs nationaux et l’exigence de tenir des positions communes sur la scène internationale. Ils ont réaffirmé leur attachement aux positions communes africaines et au principe d’unité d’action aux fins de répondre au besoin de parler d’une seule voix et d’agir collectivement pour promouvoir des intérêts communs africains sur la scène internationale.
Les ministres ont salué le regain d’intérêt actuel pour le panafricanisme en Afrique et au sein des diasporas africaines. Ils ont relevé le rôle de catalyseur que les diasporas africaines avaient joué dans le cadre du panafricanisme pour la dignité des peuples d’Afrique et souligné qu’ils demeurent persuadés que le panafricanisme reste le cadre privilégié de consolidation des liens et de l’unité d’action entre le continent et ses diasporas.
Les ministres ont souligné que le temps actuel doit être celui des ruptures et relevé que la renaissance africaine passe par une émancipation idéologique, épistémologique, intellectuelle, culturelle, au plan de représentation symbolique, politique et économique de l’Afrique de l’emprise étrangère.
Les ministres ont souligné la nécessité d’aller vers une synergie d’action des panafricanistes et se sont félicités du projet d’organisation du 9è Congrès panafricain à Lomé, en 2024, par le Togo, en collaboration avec l’Union africaine, sur le thème «Renouveau du panafricanisme et rôle de l’Afrique dans la réforme des institutions multilatérales : mobiliser les ressources et se réinventer pour agir».
Les ministres ont noté avec préoccupation l’expansion de la menace terroriste et la dégradation de la situation sécuritaire dans les différentes régions du continent, notamment au Sahel, en Afrique de l’Ouest, dans le Bassin du Lac Tchad et dans la région de la Corne de l’Afrique. Ils ont fermement condamné les attaques répétées des groupes armés terroristes au Mali et au Burkina Faso, des groupes armés en République Centrafricaine, ainsi que leurs incursions dans la partie septentrionale du Benin, de la Côte d’Ivoire et du Togo.
Les participants ont apporté leur plein soutien aux pays confrontés aux attaques terroristes et souligné que les interventions militaires étrangères dans la lutte contre le terrorisme ne contribueront pas à endiguer le fléau du terrorisme et à garantir la sécurité et la stabilité collectives sur le continent sans des efforts de coopération et d’actions conjointes dans l’optique d’un exercice endogène des responsabilités propres à l’Afrique. Ils ont souligné qu’une Afrique souveraine ne peut laisser sa sécurité aux mains des armées étrangères.
Les ministres ont convenu de la nécessité pour les Nations africaines de renforcer leurs liens de solidarité et leurs relations de coopération dans la riposte contre les groupes armés terroristes et/ou non étatiques. Ils ont relevé l’exigence de mutualiser les moyens financiers, techniques, logistiques et humains dans les ripostes régionales et africaines contre le terrorisme.
Les ministres ont décidé de la création d’un Comité de haut niveau présidé par le Togo chargé de travailler sur les textes fondateurs de référence, les principaux axes de coopération et les contours institutionnels de l’Alliance politique africaine.
Il faut noter que le Comité de haut niveau, composé du Mali, de la Namibie, de la République Centrafricaine, de la Tanzanie, du Gabon, de la Libye et du Togo, est appelé à finaliser dans une période de six mois des projets de documents fondateurs de référence, d'axes de coopération et de contours institutionnels de l'Alliance politique africaine.
Souleymane SIDIBE
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